Témoignages | Handicap

La CAF du Cantal soutient le parcours des familles

Publié le 18 juillet 2017

La CAF du Cantal soutient le parcours des familles

Si l’on devait résumer le message que veut faire passer la CAF du Cantal aux familles, dont l’un des enfants se trouve en situation de handicap, ce serait « Vous n’êtes pas toute seule ».

Officiellement mis en place à la fin de l’année 2016, à Aurillac, le Schéma Départemental de Service aux Familles repose sur trois piliers : l’enfance, la jeunesse et la parentalité. La CAF du Cantal a contribué activement à sa mise en place et son développement sur le territoire.

Des synergies à coordonner

La Préfecture du Cantal, le Conseil Départemental, la CAF, la MSA, le Président de l’Association des Maires de France et le Président de l’UDAF ont signé le Schéma Départemental de Service aux Familles. Les orientations et thématiques de ce schéma ont un fil conducteur : le handicap.

Sur ce volet handicap, la CAF du Cantal est parti d’un double constat :

  • Les parents ont besoin d’un mode de garde pour leurs enfants en situation de handicap
  • Les professionnels des crèches, des CLSH se trouvent parfois démunis pour faire face à l’accueil d’un enfant en situation de handicap, dans de bonnes conditions.

« Nous avons noué des partenariats pour faciliter le parcours des familles. Grâce à une déclinaison très opérationnelle de la politique de la branche ‘Famille’ du Gouvernement, nous apportons une réponse de qualité aux parents », explique M. Pons, Directeur de la CAF 15.

« Pour désacraliser l’accueil d’enfants en situation de handicap auprès des structures, nous nous sommes appuyés notamment sur le travail de l’association Souris Verte », renchérit M. Sulas, Responsable du pôle Action Sociale de la CAF 15. Nous avons préparé le terrain en amont de l’arrivée du DAHLIR, en sensibilisant les professionnels de la petite enfance ».

Ainsi, par le biais de ce schéma, une entité fédératrice a pris forme afin que les familles puissent trouver facilement une réponse simple et lisible à leurs envies de gardes d’enfants.

La CAF a un rôle d’orientation vers un interlocuteur connu et reconnu sur le territoire. Cela permet de créer du lien entre les différentes structures qui travaillent main dans la main, dans une même direction. L’objectif est de faciliter les démarches et de travailler ensemble sur différents volets. Une sorte de facilitateur qui permet davantage de lisibilité et de simplicité pour les familles.

Un travail main dans la main…

Le DAHLIR se trouve au croisement des trois piliers du schéma : l’enfance, la parentalité et la jeunesse. En coordonnant leurs synergies pour un meilleur fonctionnement, ces différents acteurs vont croiser leurs actions mais aussi leurs moyens et leurs ressources. Dans le cadre du Contrat Enfance Jeunesse, le dispositif intervient pour favoriser l’accès des enfants en situation de handicap dans les centres de loisirs mais aussi renseigner les familles.

M.Pons, directeur de la CAF du Cantal :

« Il ne faut pas multiplier les dispositifs mais plutôt jouer sur les complémentarités.

Nous devons travailler main dans la main. Cela permet d’éviter le millefeuille administratif. Nous devons mettre en place des actions concrètes en nous appuyant notamment sur l’expertise de Mme Clerc , chargée d’accompagnement du Dahlir 15. »

Ainsi, le Conseil Départemental du Cantal a également mis à disposition deux salariés sur la thématique du handicap, dans le cadre du schéma de la Protection de l’Enfance. Cela permet d’avoir une offre de service territorialisée commune avec des actions concrètes. »

Pour M. Sulas, la souplesse du dispositif permettra d’inventer des choses.

« Le Dahlir est un dispositif réactif qui agit de manière agile et souple. C’est important pour les familles d’avoir un facilitateur. En cela, le DAHLIR a un poids important : il est identifié comme un dispositif de référence et assure le lien entre les structures d’accueil et les familles. »

Avec pour résultat, davantage de lisibilité et de simplicité pour répondre aux besoins des familles.


Propos recueillis par Carine Bonnal