Témoignages | Handicap

Jason, apprenti judoka

Publié le 18 avril 2019

Jason, apprenti judoka

L’accès aux loisirs pour tous…c’est une porte ouverte pour nos enfants. C’est un support essentiel pour ne pas les mettre à l’écart dans la société.”

Les loisirs, un support à l’inclusion dans la société.

Comme son grand frère, Jason souhaitait lui aussi pratiquer des activités de loisirs tels que du sport, des sorties avec le centre de loisirs…

Face à ce projet, la secrétaire du  Centre d’action médico-sociale précoce 43 (CAMSP) a informé les parents de Jason de l’existence du dispositif DAHLIR.

“Nous avons pris contact avec la chargée d’accompagnement DAHLIR, explique Corinne, la maman de Jason. Lors de notre rencontre, mon fils a évoqué son projet avec elle. À la suite de cet échange, la chargée d’accompagnement DAHLIR a organisé une séance d’essai au centre de loisirs Brin de Ficelles. Jason a commencé à s’y rendre de manière ponctuelle. L’équipe d’animation s’est enrichie d’un animateur supplémentaire, présent pour faciliter l’intégration de Jason, lors de sa venue.”

L’apprentissage du judo : une activité adaptée aux besoins et envies de Jason.

Depuis Jason se rend régulièrement au centre de loisirs et participe également à certaines sorties durant les vacances. Dans la foulée, il a débuté son apprentissage du judo : une activité où il trouve beaucoup de plaisir.

“En lien avec le DAHLIR, nous avons recherché une activité qui permettrait à Jason de se dépenser, s’amuser avec d’autres enfants mais surtout qui ne le mettrait pas en échec. C’est Camille, la chargée d’accompagnement qui a assuré le lien avec le club de judo et son directeur, Mickaël.

Elle a participé à la première séance d’essai afin de s’assurer que tout se passe bien pour Jason, mais aussi du côté du club. Elle prend régulièrement des nouvelles de son projet.”

De nature très sociable, Jason n’a eu aucune difficulté à se faire des amis et ainsi intégrer facilement l’activité. Comme les autres, il a appris les règles et l’attitude nécessaires pour pratiquer le judo en toute sécurité.

“Mon fils est heureux !, conclut la maman de Jason. Il a fait beaucoup de progrès au judo et se sent fier de pratiquer du sport. C’est bien de pouvoir compter sur des dispositifs comme celui du DAHLIR, qui assurent le lien avec le milieu dit “ordinaire”. Jason a besoin d’avoir ce lien social au travers de la pratique d’activités de loisirs. C’est nécessaire, et complémentaire par rapport à ce qu’il apprend à l’école ainsi qu’au Centre Régional de Déficience Visuelle.”


Propos recueillis par Carine Bonnal