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Reprendre une activité physique adaptée avec le soutien du DAPAP Allier

Publié le 14 août 2020

Reprendre une activité physique adaptée avec le soutien du DAPAP Allier

En situation d’Affection Longue Durée, Jérôme* souhaitait reprendre une activité physique afin de retrouver un état de forme général. Habitant la ville de Moulins, il a fait appel au DAPAP, coordonnée par l’association DAHLIR, dans l’Allier.

QU’EST CE QUI VOUS A INCITÉ À FAIRE APPEL AU DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT VERS LA PRATIQUE D’ACTIVITÉ PHYSIQUE (DAPAP) ?

 

J’ai 48 ans et suis actuellement en situation d’invalidité professionnelle à cause de ma maladie.

Il y a quelques temps, j’ai participé à un programme d’éducation thérapeutique et on m’a parlé du DAPAP.

En septembre 2019, j’ai pris rendez-vous auprès de l’association qui coordonne ce dispositif. Et j’ai rencontrée Ingrid, chargée d’accompagnement. Nous avons échangé sur mes besoins, mes envies et mes capacités liés à la reprise d’une activité physique régulière.

Auparavant je pratiquais la marche et la natation. Je n’ai pas totalement arrêté ces activités mais c’est beaucoup plus difficile de les pratiquer régulièrement.

Selon mon état de santé, il y a des moments où j’ai envie de faire beaucoup de choses et d’autres moins.

Ingrid m’a accompagné pour trouver à la fois l’activité et le club qui me correspondent.

Avant la période de confinement, j’étais donc inscrit à l’ASPTT de Moulins où je pratiquais la pétanque.

 

 

QU’EST CE QUI VOUS A DONNÉ ENVIE DE FRANCHIR CE PAS ?

 

J’avais besoin d’un coup de boost pour reprendre une activité, de me sentir davantage en confiance. La chargée d’accompagnement a joué un rôle motivateur dans ma reprise d’activité. Elle m’a proposé un soutien adapté, dans le sens propre du terme !

 

 

AUJOURD’HUI, EST CE QUE VOUS PRATIQUEZ ENCORE UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE RÉGULIÈRE ?

 

Durant la période de confinement, Ingrid a pris de mes nouvelles. Je lui ai fait part de mon envie de reprendre une activité physique régulière assez rapidement, afin de retrouver un état de forme général.

Elle m’a proposé de tester un nouvel outil : une séance hebdomadaire d’activité physique adaptée, en visio.

C’est quelque chose que je ne connaissais pas bien.

À la sortie du confinement, j’ai passé un test de condition physique. Ingrid s’appuie sur celui-ci pour développer le programme des séances d’activités hebdomadaires.

La première fois, elle a pris le temps de m’accompagner (à distance) pour les réglages de l’ordinateur et de la visio.

Puis nous avons enchaîné avec la séance d’activité : échauffement, cardio, renforcement musculaire, étirements… Une séance classique en somme, mais avec des efforts adaptés à mon niveau, à mon rythme !

Cela reste individualisé malgré la distance : elle vérifie si je reproduis les bons gestes, le nombre de répétitions. Si je lui dis que ça commence à tirer, elle adapte l’effort par rapport à mon ressenti immédiat.

Cela me fait du bien, je respire et je peux pratiquer chez moi ! Les rendez-vous sont fixés au préalable pour les mois de juillet et août.

Petit à petit, je remets le pied à l’étrier. Dans l’idéal, même si je n’en suis pas là, j’aimerais pouvoir pratiquer quotidiennement de l’activité physique. Mais il vaut mieux y aller progressivement !

 


Propos recueillis par Carine Bonnal