Publié le 14 septembre 2018
A lire aussi...
À partir d’un diagnostic établi de façon concertée entre les acteurs du territoire et l’ARS, il coordonne les interventions des différents acteurs locaux de santé, que ce soit en matière de prévention, de promotion de la santé, d’accès aux soins ou d’accompagnement médico-social.
“L’ambition du Contrat Local de Santé est de fédérer les acteurs concernés par la démarche, afin de construire des projets de santé cohérents et répondant aux besoins de la zone d’intervention”, résume Emma Graval*, coordinatrice du CLS du Bassin de santé intermédiaire (BSI) de Saint-Flour.
À cela s’ajoute le fait d’être “un interlocuteur privilégié” pour les acteurs de la santé du territoire, selon Sophie Culson, animatrice du CLS d’Aurillac.
Le Contrat Local de Santé s’inscrit pleinement dans une dynamique partenariale. Très apprécié des différents acteurs, cette façon transversale d’aborder les sujets et de travailler ensemble relève de la plus-value.
Et ce, quel que soit le périmètre d’intervention…
Avec un bassin de vie comportant plus de 80 000 habitants, le CLS d’Aurillac réunit trois communautés de communes dont la CABA, la Châtaigneraie et celle de Cère et Goul en Carladès. Le CLS du BSI de Saint-Flour s’appuie quant à lui sur le soutien de deux intercommunalités, que sont Saint-Flour Communauté et Hautes-Terres Communauté.
Grâce à un diagnostic territorial partagé et une vision fine des attentes des partenaires, chaque CLS a dégagé ses thématiques principales de travail.
Les deux CLS possèdent des préoccupations communes :
Ainsi que la prévention nutrition-santé-bien-être font partie des thématiques en commun des deux CLS.
Sur ce dernier axe, les deux CLS travaillent en lien avec le dispositif DAHLIR de manière à créer des passerelles entre les acteurs.
“Le DAHLIR offre une réponse efficiente sur le sport-santé, au niveau du territoire, enchaine l’animatrice du CLS de Saint-Flour Mon rôle est d’offrir un appui au déploiement du dispositif sur l’arrondissement de Saint-Flour. Je fais en sorte de relayer à chaque structure l’existence du DAHLIR et comment y recourir.”
“Connecter les acteurs, faire remonter les informations… bref s’entraider et coordonner des passerelles entre les projets”, appuie Sophie Culson.
Si le fonctionnement opérationnel diffère quelque peu selon les CLS, les missions d’animation demeurent un point d’appui central.
“Tout au long de l’année, à Saint-Flour, des groupes de travail se réunissent sur des thématiques bien précises, afin de développer des actions. C’est le cas par exemple de l’action dépistage du cancer du sein à Saint-Flour, mais aussi de la prévention senior.
Mon rôle est de parvenir à trouver le meilleur moment mais aussi la méthode adaptée qui permettent de rapprocher les personnes ressources autour de la table, afin de faire avancer le sujet, explique Emma Graval. C’est aussi de créer des espaces d’échange pour des acteurs qui n’auraient pas forcément eu l’occasion de se rencontrer et créer du lien entre structures et projets. En deux mots : beaucoup de médiation et de la coordination.”
“Il est indispensable d’avoir une vision globale de ce qui se fait sur le territoire, conclut Sophie Culson. Cela permet de connecter efficacement l’offre à la demande, tout en maillant le territoire. Et surtout d’impulser et de donner cet effet levier afin de permettre à des acteurs motivés de développer un projet de territoire.”
* La rédaction de cet article a pris en compte les propos d’Emma Graval. En poste depuis septembre, Marianne Mazel la remplace.
Propos recueillis par Carine Bonnal