Témoignages | DAHLIR

Valérie Louche, Bénévole de la première heure au DAHLIR en Haute-Loire

Publié le 28 juillet 2021

Valérie Louche, Bénévole de la première heure au DAHLIR en Haute-Loire

Depuis presque 10 ans, Valérie Louche donne de son temps et de son investissement pour le DAHLIR en Haute-Loire. Bénévole de la première heure, elle endosse également le rôle de présidente du Comité Territorial de Haute-Loire.

Valérie, comment t’es tu retrouvée bénévole au sein de l’association DAHLIR ?

Je suis bénévole au sein de l’association depuis sa création en Haute-Loire, en 2012. Avant de m’engager en faveur de l’association, j’ai d’abord bénéficié de ses services pour ma fille. À l’époque c’était Pierre-Emmanuel Baruch (Actuel directeur du DAHLIR) qui l’avait accompagné pour faire du Basket, activité qu’elle pratique toujours aujourd’hui.

J’ai rapidement accroché à la philosophie du DAHLIR qui consiste à écouter les personnes et partir de leur projet, de leurs envies. Lorsque Pierre-Emmanuel m’a demandé de devenir bénévole pour l’association, j’ai tout d’abord hésité, mais j’ai finalement accepté. J’ai ressenti le besoin d’aider les autres à mon tour, de rendre la pareille et de porter les idées et le message du DAHLIR. De plus, j’ai souvent travaillé à 80%, je pouvais donc me permettre de donner un peu de mon temps pour l’association. Aujourd’hui je ne regrette pas, au contraire puisque je suis toujours autant investie, si ce n’est plus avec la casquette présidente du Comité Territorial de Haute-Loire et celle de membre du Conseil d’Administration.

 

 

Quelles ont été tes missions, tes meilleurs souvenirs depuis ton arrivée au DAHLIR ?

En tant que bénévole, j’ai pu participer à des projets très différents les uns des autres mais tous très enrichissants. À chaque fois, il faut être innovant, à l’image du DAHLIR. La première action à laquelle j’ai participé s’appelait « DAHLIR en cuisine ». Nous avions organisé un concours culinaire avec des brigades constituées de personnes en situation de handicap, des passionnés de cuisine et des élèves du CFA de Bains. À l’issue de ce concours, la brigade gagnante avait rempoté un repas à Paris dans le restaurant de Pierre-Sang Boyer.

L’association DAHLIR a également été représentée dans l’émission Fort Boyard en 2015. Nous avions dû constituer une équipe de personnalités avec notamment notre parrain Sydney Govou.

En 2016, lors du passage du Tour de France au Puy-en-Velay, nous avions couru les deux derniers kilomètres de l’étape avec des personnes en situation de handicap avant le passage des cyclistes. Nous avions eu accès au podium, je me souviens aussi des photos, des interviews, une belle mise en lumière du DAHLIR et de son action.

Je peux également citer l’exposition « Hein ! Différence ? », une série de photos avec des athlètes, personnalités et des bénéficiaires de l’association ou encore la création d’une marche pour les personnes en situation de handicap lors des 10 kilomètres de Chadrac. Toutes ces actions ont pour objectif commun d’assoir la notoriété du DAHLIR en tant qu’association.

Dans mon rôle de présidente du Comité Territorial de Haute-Loire, mes missions ont surtout été de constituer le comité dans un premier temps, de recruter des bénévoles et d’animer ce comité avec un salarié du DAHLIR à mes côtés.

 

 

Qu’est-ce que t’as apporté cet engagement dans l’association ?

D’un point de vue personnel, toutes ces actions ont donné du sens à ma vie de parent d’enfant handicapé, à ma situation personnelle. Je me sens utile en faisant bénéficier d’autres personnes de mon expérience, de mon recul mais aussi de mon réseau de par mon travail puisque je suis assistante sociale. Désormais, j’ai besoin d’apporter aux autres et je crois vraiment en l’association DAHLIR dont la démarche d’accompagnement est simple mais redoutablement efficace car elle reste en phase avec les valeurs fondatrices du DAHLIR. C’est ce qui en fait sa force, ce qui la rend solide.

 

 

Es-tu la seule bénévole au sein de l’association ?

Bien sûr que non ! En Haute-Loire nous sommes sept bénévoles actifs et trois ponctuels qui nous aident lors des événements. Certains comme moi étaient auparavant des bénéficiaires du DAHLIR, bien souvent du DAHLIR Handicap qui est la genèse de l’association dans le département. D’autres bénévoles étaient des partenaires de l’association qui ont souhaité s’investir un peu plus. Sur chaque territoires dans lesquels le DAHLIR est présent, je sais que des groupes plus ou moins étoffés de bénévoles se mettent en place et créent des actions. Les profils divergent selon les départements car les thématiques abordées par le DAHLIR y sont parfois différentes.

 

 

Quels sont les futurs projets pour l’équipe de bénévoles ?

Ces derniers temps, il n’a pas été facile de mettre en place des actions à cause de la situation sanitaire. Mais cela nous a permis de réfléchir à de nouveaux projets dont un me tient particulièrement à cœur. Nous souhaitons créer une pièce de théâtre participatif avec des personnes en situation de handicap. L’originalité de ce concept, c’est que le public sera interrogé au fur et à mesure de la pièce pour décider de ce qui se passera sur la scène. Des thèmes sociaux comme « Le handicap et la parentalité » seront abordés et débattus en fin de spectacle. Pour préparer cette pièce, nous comptons sur des parents volontaires ainsi que des professionnels du théâtre. L’objectif final sera de présenter la pièce à la Salle Fourneyron du Puy-en-Velay.

 

 


Propos recueillis par Carine Bonnal