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Jérémie : « Le DAHLIR m’a proposé de continuer les ateliers en visio, j’ai accepté sans hésiter ! »

Publié le 20 janvier 2022

Jérémie : « Le DAHLIR m’a proposé de continuer les ateliers en visio, j’ai accepté sans hésiter ! »

Les années 2020 et 2021 ont été marquées par plusieurs épisodes de confinements qui ont eu un impact sur les ateliers phase 1 de découvertes sportives du DAHLIR Insertion et sur la relation entre l'association et les bénéficiaires. Dans le Puy-de-Dôme, Jérémie n'a jamais perdu sa motivation et a poursuivi son accompagnement en visio.

Jérémie, depuis combien de temps es-tu accompagné par l’association DAHLIR ?

Je dirais que cela fait depuis deux ans, certainement un peu plus même. Ça devait être en 2019 ou 2020. En tout cas, bien avant l’apparition du Covid en France. À l’époque, j’avais été orienté par l’API de Cournon (Association d’Accompagnement Personnalisé pour l’Insertion) via mon référant RSA (Revenu de Solidarité Active). J’ai participé aux premiers ateliers des lundis animés par Claire Cordelette de l’association DAHLIR puis par Adrien Sardier. Lors des ateliers, on commençait généralement par un échauffement, puis par la découverte d’un sport. Je me souviens avoir fait de la boxe, du ping-pong, du basket, du football, c’était assez varié.

 

Ces deux dernières années, certains ateliers ne pouvaient plus se faire en présentiel, pourtant tu as réussi à poursuivre l’activité physique ?

Oui, pendant les confinements, Adrien m’a proposé de continuer les ateliers en visio, j’ai accepté sans hésiter ! Ma caméra ne marchant plus, je m’en suis racheté une nouvelle pour pouvoir participer. C’était différent des ateliers car il s’agissait surtout de séances de type « fitness » pour se maintenir en forme mais ça me permettait de revoir des gens et de me dépenser un peu pendant cette période où nous étions enfermés chez nous.

 

Qu’est ce que t’ont apporté ces ateliers jusque là ?

Ça m’a permis d’entretenir ma forme physique. Tout seul, je ne bouge pas beaucoup et le fait d’avoir du monde autour me motive. C’est pour ça que je n’ai pas arrêté, même avec les séances en visio. Ce rendez-vous du lundi matin était comme un petit rayon de soleil dans ma semaine. Ça me permettait d’attaquer la semaine sur une bonne note. En plus, on découvrait de nouveaux sports régulièrement, je préférais ça plutôt que de m’inscrire dans une seule discipline.

Le petit plus, c’est que j’avais perdu près de 15 kg à ce moment là, sans même m’avoir donné d’objectif. Aujourd’hui je les ai repris, certainement depuis que j’ai pris la décision d’arrêter de fumer mais je suis quand même content car tout ce que je voulais au départ c’était me dépasser et rencontrer d’autres personnes. Je me sentais aussi moins stressé et certainement plus confiant puisque c’est à ce moment là que j’ai fait des démarches pour trouver un travail. Ça a été un peu compliqué, j’ai pu faire quelques stages mais dans la branche où je souhaite aller, il me manquait encore quelques compétences. Je vais donc participer à une formation en Mai qui va durer 10 mois et qui me permettra de décrocher un emploi.

En tout cas, je recommande ces ateliers, sans hésitation. Les personnes qui rencontrent les mêmes difficultés que moi sont sédentaires. Faire du sport c’est important, ça permet de se bouger, de s’aérer l’esprit, des rencontrer d’autres gens.

 

 

 


Propos recueillis par Samuel Joubert