Témoignages | DAHLIR

Emmanuelle Bordes, conseillère sportive au sein de la SDJES du Cantal

Publié le 22 mars 2018

Emmanuelle Bordes, conseillère sportive au sein de la SDJES du Cantal

Ce mois-ci, nous partons à la rencontre d’Emmanuelle Bordes, conseillère sportive et professeure de sport au sein de la SDJES du Cantal.

Pour commencer, si vous deviez résumer votre rôle au sein de la SDJES du Cantal en quelques mots, ce serait…

Il s’agit essentiellement de mettre en œuvre et de développer les politiques sportives du Ministère des Sports sur notre département.

Et si vous deviez vous présenter en quelques mots, ce serait…

Je dirais le sens relationnel !

En tant que conseillère d’animation sportive, quel est votre rôle mais aussi vos missions  au sein de la SDJESdu Cantal ?

Les missions d’un conseiller d’animation sportive portent sur des actions d’expertise, de conseil, de formation et de promotion d’activités physiques et sportives.

J’exerce ces missions dans le domaine du « Sport et Handicaps » et du « Sport Santé Bien-être ».

Comme mes collègues, j’assure également une mission dans le domaine de la protection des usagers.

Vous êtes également référente de l’action du Dahlir sur le territoire cantalien. Pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste-t-il ?

Dans le cadre de mes missions « Sport Santé » et « Sport et Handicaps », j’accompagne le développement du dispositif DAHLIR sur le territoire cantalien. Mon rôle est de faciliter les liens qui peuvent être faits avec le milieu sportif.

Pour cela, nous essayons de sensibiliser les clubs et associations sportives à l’accueil de différents publics éloignés de la pratique sportive en proposant des actions, des formations, des outils…

Cela afin de  leur permettre d’être mieux équipés pour développer des pratiques sportives adaptées à différents publics aux besoins particuliers.

D’après vous, quel est l’enjeu de travailler avec les différents acteurs du territoire pour le développement de l’accès aux loisirs pour tous ?

Le développement de l’accès aux loisirs pour tous ne peut que passer par un travail en réseau.

Il existe une multitude d’actions, de propositions dans des domaines très variés sur l’ensemble du territoire cantalien.

C’est par une mutualisation de nos connaissances et de nos expertises spécifiques chacun dans nos domaines que nous arriverons à une dynamique suffisante pour faire connaître l’ensemble de l’offre sportive, culturelle ou de loisirs aux populations les plus éloignées de ces pratiques.

Le DAHLIR est un moyen de faire le lien entre ces différents acteurs associatifs ou institutionnels et la demande des particuliers dans l’accès aux loisirs.

Selon vous, en quoi le sport est il un vecteur d’insertion ?

Le sport est une pratique sociale et culturelle forte.

C’est un moyen privilégié de créer du lien, de lutter contre l’isolement et de permettre une appartenance à un groupe.

Pour certaines personnes, cela peut être une première occasion de renouer avec une vie sociale. Mais pour que cela fonctionne, il faut que ce projet sportif soit envisagé comme le maillon d’un projet social et éducatif plus global de l’individu.

D’où l’intérêt de fonctionner en réseau étroit avec différentes structures sociales, médicales, d’insertion, avec les collectivités et les institutions pour travailler sur une même continuité éducative.

Comment cela se traduit-il sur un territoire comme le Cantal ?

Cela commence par une bonne connaissance des différents partenaires locaux et de notre territoire cantalien.

Connaître les champs d’action de chacun pour identifier les liens et les actions qui pourraient être valorisés ou développés grâce à une mise en réseau. Mais aussi :

  • S’appuyer sur les différents partenaires et le travail qu’ils ont déjà mis en place,
  • Communiquer et informer sur les bonnes pratiques et leurs bienfaits
  • Chercher de nouveaux appuis, de nouveaux leviers pour essayer de toucher un maximum de personnes encore isolées, éloignées de toutes pratiques.

Propos recueillis par Carine Bonnal