Publié le 22 mars 2018
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Il s’agit essentiellement de mettre en œuvre et de développer les politiques sportives du Ministère des Sports sur notre département.
Je dirais le sens relationnel !
Les missions d’un conseiller d’animation sportive portent sur des actions d’expertise, de conseil, de formation et de promotion d’activités physiques et sportives.
J’exerce ces missions dans le domaine du « Sport et Handicaps » et du « Sport Santé Bien-être ».
Comme mes collègues, j’assure également une mission dans le domaine de la protection des usagers.
Dans le cadre de mes missions « Sport Santé » et « Sport et Handicaps », j’accompagne le développement du dispositif DAHLIR sur le territoire cantalien. Mon rôle est de faciliter les liens qui peuvent être faits avec le milieu sportif.
Pour cela, nous essayons de sensibiliser les clubs et associations sportives à l’accueil de différents publics éloignés de la pratique sportive en proposant des actions, des formations, des outils…
Cela afin de leur permettre d’être mieux équipés pour développer des pratiques sportives adaptées à différents publics aux besoins particuliers.
Le développement de l’accès aux loisirs pour tous ne peut que passer par un travail en réseau.
Il existe une multitude d’actions, de propositions dans des domaines très variés sur l’ensemble du territoire cantalien.
C’est par une mutualisation de nos connaissances et de nos expertises spécifiques chacun dans nos domaines que nous arriverons à une dynamique suffisante pour faire connaître l’ensemble de l’offre sportive, culturelle ou de loisirs aux populations les plus éloignées de ces pratiques.
Le DAHLIR est un moyen de faire le lien entre ces différents acteurs associatifs ou institutionnels et la demande des particuliers dans l’accès aux loisirs.
Le sport est une pratique sociale et culturelle forte.
C’est un moyen privilégié de créer du lien, de lutter contre l’isolement et de permettre une appartenance à un groupe.
Pour certaines personnes, cela peut être une première occasion de renouer avec une vie sociale. Mais pour que cela fonctionne, il faut que ce projet sportif soit envisagé comme le maillon d’un projet social et éducatif plus global de l’individu.
D’où l’intérêt de fonctionner en réseau étroit avec différentes structures sociales, médicales, d’insertion, avec les collectivités et les institutions pour travailler sur une même continuité éducative.
Cela commence par une bonne connaissance des différents partenaires locaux et de notre territoire cantalien.
Connaître les champs d’action de chacun pour identifier les liens et les actions qui pourraient être valorisés ou développés grâce à une mise en réseau. Mais aussi :
Propos recueillis par Carine Bonnal