Témoignages | DAHLIR

Amélie Clavier, le coup de crayon du Dahlir

Publié le 6 avril 2016

Amélie Clavier, le coup de crayon du Dahlir

Elle a débuté « sur le tard » mais c’était pour dévorer à pleine dents sa passion. Elle, c’est l’illustration, précisément pour la jeunesse.

Titulaire d’un master Beaux-arts et arts plastiques à l’université La Sorbonne (Paris), Amélie Clavier se lance alors, à 28 ans (elle en a aujourd’hui 33), des projets plein la tête, dans ce qu’elle affectionne le plus.

« J’étais contente, car il s’agit de ma vraie passion. Au début je réalisais pas mal de couleurs sur des courts métrages d’animation ».

Ces cinq dernières années, l’illustratrice a collaboré pour plusieurs titres, des magazines La Classe et la Classe maternelle en passant par des illustrations pour les hors-séries Grignote GS, Fichiers math, Graphisme et les fiches pédagogiques sur internet.

Auxquelles est venu s’ajouter un nouveau chapitre en 2014 : l’amorce de l’aventure du conte Le Soleil sous les branches mis sur orbite par le Dahlir, visant à expliquer la différence aux enfants.

« J’ai été contacté par l’auteur du conte. Il écrivait des contes pour enfants, je lui ai montré mon carnet de voyage. Il m’a parlé de créer un conte et de le mettre en images » explique la jeune femme. Ce sujet, le handicap, s’apparente comme un nouveau thème pour son coup de crayon.

Un défi ?

« J’ai effectué quelques recherches. Je ne pouvais pas me lancer dans des approximations, réaliser des illustrations teintées d’erreurs. Mon père, en contact avec des enfants en situation de handicap, m’a pas mal aidé » confie Amélie Clavier.

« Il y a différents degrés au sein du handicap. A illustrer, au début, c’est délicat. J’ai effectué des essais, il fallait que je sache où aller. D’autant qu’il y a trente page pour quasiment trente illustrations. Avec les retouches, cela m’a pris environ deux mois de travail », développe-t-elle. Avec l’auteur, « nous avons beaucoup parlé ». Dans ce conte, intitulé Le soleil sous les branches, « on ne parle pas d’autisme. On dit qu’il est différent », note Amélie.

Il, c’est Benjamin, le jeune écolier que l’on suit au fil des pages.

Elle retient une expérience immensément riche : « Cela m’a beaucoup aidé, à essayer de tenir une aventure comme celle-ci du début à la fin. Il fallait faire attention à tout ».

Et l’avenir ? Amélie Clavier travaille actuellement « à la réalisation d’une BD que je rêve un jour de publier » A bon entendeur…

Mon (ma) sportif (ve) préféré…

Ronda Rousey

Mon artiste préféré (e) …

Pour rester dans le thème du dessin je dirais Camille Jourdy (illustratrice Bd et jeunesse)

Mon lieu de voyage idéal…

Je vais dire le Sri Lanka (où j’ai rencontré l’auteur du conte avec qui je travaille depuis ) mais sinon j’adore la Bretagne.

Le parrain du Dahlir avec qui j’aimerais passer une après-midi ?

Pierre-Sang Boyer !

Ma première rencontre avec le handicap ?

A l’occasion du conte Le Soleil sous les branches.

Retrouvez l’univers d’Amélie sur son site : http://amelieclavier.fr/


Propos recueillis par Carine Bonnal