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Publié le 24 mai 2024
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En 2006, au Puy-en-Velay, le premier accompagnement du DAHLIR a lieu. Alors employé au Comité Départemental de Sport Adapté 43, Pierre-Emmanuel Baruch, directeur de l’association, est sollicité pour accompagner un jeune garçon en situation de handicap, Benjamin, vers la pratique de la pétanque. N’ayant pas d’offre de pétanque adaptée sur le territoire, Benjamin est amené vers un club de pratique ordinaire. L’idée du DAHLIR, qui accompagne les personnes fragilisées vers la pratique régulière et intégrée des loisirs, est née. Elle grandit petit à petit au sein du Comité Départemental de Sport Adapté, avec notamment le recrutement de Thibaut Fink, désormais directeur adjoint de l’association. En 2012, elle prendra finalement une identité propre, celle d’une association.
Plus de 10 ans plus tard, après un développement sur 10 territoires et de nombreux accompagnements, l’histoire continue. En 2025, l’association passera une nouvelle étape, et posera la première pierre d’un édifice rénové en faveur de l’inclusion sociale et de la diversité au cœur même d’un des quartiers prioritaires du Puy-en-Velay, au Val Vert.
En effet, la semaine dernière, en compagnie de ses partenaires et soutiens présents depuis sa création, le DAHLIR a annoncé son futur déménagement dans de nouveaux locaux, que l’association va réhabiliter dans l’année à venir. Un passage important pour s’enraciner en Haute-Loire, et marquer l’attachement de l’association à son territoire d’origine.
« Il y a une vraie volonté de garder le siège en Haute-Loire, là où le DAHLIR a été conçu. Et ce peu importe l’élargissement futur de l’association, la dissémination géographique des membres du conseil d’administration, ou les demandes des autres territoires comme le Rhône… » André Bertrand, Président du DAHLIR
Cela faisait quelques mois que l’association était à la recherche d’un nouveau local altiligérien dans lequel investir. Comme toujours depuis sa création, le DAHLIR a pu s’appuyer sur ses partenaires pour l’aider.
« Nous nous sommes d’abord rapprochés du maire et de la Ville du Puy-en-Velay pour qu’il nous aide à trouver des bureaux et nous soutienne dans cette démarche. Il nous a proposé un espace, au cœur du QPV ». Pierre-Emmanuel Baruch, Directeur du DAHLIR
« C’est un local à entièrement réhabiliter, que la Mairie ne savait pas comment utiliser. C’est donc gagnant-gagnant, puisqu’il a un coût plus abordable et que l’on peut l’agencer selon nos besoins et notre activité. » André Bertrand.
Pour pouvoir réaliser cet investissement inédit pour l’association, le DAHLIR a sollicité ses partenaires. Et convaincu par l’importance de l’association et de son enracinement en Haute-Loire, l’Etat, le Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes, le Département de la Haute-Loire, l’agglomération du Puy, la ville du Puy-en-Velay et la CAF du 43 ont décidé de soutenir le projet financièrement, permettant sa prochaine réalisation.
Ce projet en département rural fait aussi particulièrement écho aux valeurs défendues par l’association, et est en cohérence avec les ambitions qu’elle porte. D’abord, parce qu’elle se veut actrice du développement des territoires et souhaite développer de nouveaux projets spécifiques à ceux-là. En ce sens, l’implantation du siège au Puy-en-Velay est un message fort.
De plus, cet investissement fait aussi particulièrement sens pour l’association au niveau pratique. Les anciens bureaux, assez excentrés, étaient difficiles d’accès, notamment pour les bénéficiaires. Les nouveaux locaux, au rez-de-chaussée du bâtiment 60 du Val Vert, seront plus facilitants, tout en étant plus confortables pour les équipes. Il y a aura par exemple des espaces plus grands et une plus grande confidentialité pour chacun.
Ce déménagement rentre aussi dans une démarche économique et écologique. Tout en étant plus pratique, ces locaux permettront de limiter les dépenses de l’association, notamment sur des aspects énergétiques.
Mais le plus important reste la localisation de ces bureaux. Dans le QPV du Val Vert, ils sont proches de nombreux lieux de vie, très importants pour les habitants.
« Nous allons être au cœur du quartier. Il y a juste autour un collège, un gymnase, un centre social, des commerces, et de plus nombreux transports en commun. Ce nouvel emplacement, dans une zone très active et à proximité de partenaires, donne du sens à notre implantation, et va amener un nouveau dynamisme » André Bertrand
En définitive, cet investissement dans de nouveaux locaux permettra de déposer une empreinte durable sur le territoire, en s’appuyant sur l’engagement significatif d’une diversité de partenaires. C’est aussi ça qui fait le DAHLIR, c’est une façon de fonctionner en symbiose avec les acteurs locaux, afin de faire rayonner plus largement la cause que l’association veut défendre.
Article rédigé par Pierre Boccon